
























L'origine du spectacle remonte à quelques milliers d’années et s’est développée au fil du temps par de nombreux modes d’expression artistique tout en gardant pour point commun un même schéma : une scène et des spectateurs. Starlit s'intéresse à un espace peu exploité entre la scène et le public, qui est un espace d’entre deux, réservé à d'autres fonctions. C’est par exemple une place occupée par les photographes de concerts, de scènes.
Mes interrogations se sont alors portées sur celle-ci et j'ai pu constater qu'elle me permettait d’assister à un moment d’observation et me garantissait une certaine liberté de prise de vues puisque l’inattention des personnes qui se trouvent autour est quasi absolue. Starlit s'articule autour de ces réflexions, et se focalise principalement sur des événements où l'inattention des personnes est le plus souvent à son paroxysme.
Chaque spectacle se décline en une série individuelle et se présente sous forme d'édition en séquence représentant la durée totale de chacun d'eux. Les éditions réunies dessinent un champ contre champ, confrontant spectateurs et actants. Entre restitution documentaire et interprétation des images, Starlit nous laisse entrevoir des détails et des expressions à travers des moments de concentration, d'égarement et de flottement.
Performance « Dauphins échoués » de Pierre Losseroy. 2018. Série de 30 photographies. Édition de 32 pages.

Spectateurs lors du feu d’artifice d’Ercuis. 2019. Série de 32 photographies. Édition de 34 pages.

Spectacle « Les trois chants de la sirène » de Claire Baudet dite « Claire la sirène ». 2019. Série de 46 photographies. Édition de 48 pages.

Spectateurs du cirque Bormann-Moreno lors du spectacle « Juracirque ». 2019. Série de 27 photographies. Édition de 29 pages.